16 jours de trek autour des Annapurnas
[Article écrit par François]
Faire une randonnée dans l’Himalaya est sans doute l’objectif de la majorité des personnes venant au Népal. Les deux treks de longue durée les plus connus et les plus accessibles pour la majorité des personnes, sont le trek du camp de base de l’Everest et le tour de la chaîne des Annapurnas car il n’y a pas besoin de payer un permis très cher et le recours à un guide ou à un porteur n’est pas obligatoire. Nous, on a choisi le trek des Annapurnas qui nous permettra d’avoir de super vues sur les monts des Annapurnas (Annapurna I, II, III, IV, South, ils ne se sont pas trop embêtés pour les noms !) et également sur le Dhaulagiri et le Manaslu qui figurent tous parmi les plus hauts sommets du monde. …. Contrairement à celui du camp de base de l’Everest, c’est une boucle (et non un aller-retour) et les paysages sont censés être plus variés. Par contre, un des inconvénients de ce tour est qu’une route a été aménagée au départ et à la fin de la rando, route sur laquelle des jeeps circulent pour relier les différents villages, lui faisant ainsi perdre un peu de son charme.
1) La randonnée
Nos gros sacs sont bouclés, en essayant de limiter nos affaires au minimum : affaires de rechange, sac de couchage, trousse à pharmacie, gourdes d’eau, gros stock de barres de céréales et petits gâteaux. Après l’effervescence et la pollution de Katmandou, on est impatient de partir retrouver la nature. Pour se rendre au départ de la rando, on prend un minibus local à Katmandou, qui va nous emmener en 6h à Besi Sahar. Ca secoue assez fort sur le chemin, les routes sont en très mauvais état. Une fois arrivés sur place, une jeep est sur le départ pour rejoindre le village de Syange. Cela va nous éviter deux jours de marche au départ pour pouvoir passer ensuite plus de temps à des endroits plus beaux. On saute donc dedans et c’est parti pour 2h de trajet à 6 à l’arrière d’une jeep sur une route complètement défoncée ! On passe donc la nuit à Syange (1100 m d’altitude) et en route pour la rando le lendemain.
Les premiers jours, les paysages sont très verts, on a l’impression d’être dans la jungle avec les bananiers, les bambous, plein d’arbres et beaucoup de cascades, on longe une rivière, on passe sur des ponts de singe, on traverse des petits cours d’eau (ce n’est pas la spécialité de Popo !), il n’y a pas énormément de monde, c’est très agréable de se balader ici. En parlant de végétation, on croise aussi plein de plants de marijuana au bord de la route. On commence à apercevoir parfois, au détour d’un chemin, quelques pics enneigés au loin. Par contre, comme prévu, pas mal de jeeps passent sur le chemin mais heureusement, il est possible, la majorité du temps, d’emprunter un itinéraire alternatif de l’autre côté de la rivière qui permet d’éviter cette route.
Au fur et à mesure, on monte en altitude et les paysages changent, devenant plus rocailleux. Notre 4ème journée de marche, de Upper Pisang (3300 m) à Manang (3540 m) est particulièrement belle, une des plus impressionnantes de la randonnée. Plusieurs routes permettent de rejoindre Manang et celle-ci est la plus compliquée avec notamment deux grosses montées, elle est donc moins empruntée. On commence à être assez haut en altitude et tout au long de la journée, on a pu avoir une vue magnifique sur la chaîne des Annapurnas et sur la vallée. Le temps est dégagé et on peut bien apercevoir les sommets Annapurnas II (7937 m), III (7555 m) et IV (7525 m). On traverse également plusieurs petits villages peu fréquentés, avec des belles maisons en pierre. A partir de là, il commence vraiment à faire froid, nos déjeuners ne se font plus en terrasse à l’extérieur mais dans les lodges, collés aux baies vitrées des « dining room » pour se faire réchauffer par les rayons du soleil.
On arrive ensuite à Manang (3540 m), la grosse ville située dans la montagne où s’arrête la route. Les randonneurs profitent généralement de cette ville pour faire une petite pause, se ravitailler, laver leurs affaires, s’acclimater à l’altitude. On pourra aussi goûter de super bons croissants au chocolat ! On décide de continuer pour faire un petit détour de 3 jours par rapport au circuit classique pour nous rendre au Lac Tilicho, le plus haut du monde (4920 m). Le début de l’ascension se fait dans un paysage lunaire, très rocailleux avec des pics, pour arriver au Tilicho Base Camp (4150 m), une grosse auberge récente avec vue magnifique sur une chaîne de montagnes, où on passe la nuit. Le lendemain, réveil à 5h du matin, on avale rapidement un petit-dej puis on part à 6h pour 2h40 de montée pour gravir les 800 m de dénivelé et atteindre le lac qui est vraiment magnifique avec sa couleur bleue, les montagnes à côté (toutes comprises entre 6000 m et 7000 m) et le glacier qui tombe dans l’eau. Par contre, il fait très froid à cette altitude et il y a un vent très fort, on ne reste donc pas longtemps, le temps de marcher un peu autour et de faire quelques photos. La descente vaut aussi le coup avec une super vue sur la chaîne de montagnes en face, prise dans quelques nuages.
Après cette petite variante qui valait vraiment le temps passé et les efforts accomplis, on retourne sur le circuit classique avec le point culminant de ce trek comme objectif. Les auberges se faisant plus rares, on part assez tôt le matin pour être sûr d’avoir de la place pour la nuit suivante. Nos journées sont aussi plus courtes pour éviter de trop nous fatiguer et pour que notre corps puisse s’acclimater à l’altitude. On part généralement tôt le matin – vu qu’il fait de plus en plus froid, ça devient vraiment difficile de sortir de son duvet – et on s’arrête en début d’après-midi pour se poser tranquillement dans notre guesthouse. Les paysages sont complètement rocailleux sur cette partie et la montée est continue. On passe une nuit glaciale au Thorung Phedi High Camp à 4925 m d’altitude pour partir le lendemain à 6h30 à la lumière de nos lampes frontales pour l’ascension finale de ce trek jusqu’au passage de Thorung La (5416 m). On croise des gens sur le chemin qui ont des problèmes avec l’altitude, mais heureusement, aucun soucis pour nous. On arrive en haut tout fier d’avoir réussi, mais aussi complètement gelé avec le vent polaire.
Le temps de faire quelques photos et on redescend rapidement en continuant à contourner les Annapurnas. On passe notamment par l’entrée de la région du Mustang, partie très venteuse et très aride dans laquelle il n’est pas du tout agréable de marcher après 10h du matin, une fois que le vent s’est levé. On passera la nuit dans deux villages très sympas, Kagbeni et Marpha, calmes et pas trop touristiques. La région de Marpha est connue pour sa production de pommes, qu’ils utilisent pour les délicieuses tartes aux pommes, mais aussi pour produire un alcool local, le « apple brandy ». On a goûté un shooter offert par un randonneur, et c’est vraiment pas terrible ! Par contre, leur cidre est pas trop mal.
On poursuit notre descente en retrouvant de plus en plus de végétation, comme lors de la montée, pour arriver à Tatopani (1190 m) après 14 jours de marche. On a notamment sur le chemin de superbes vues sur le Dhaulagiri (8167 m). On commence à être plus fatigué d’autant plus que les journées de marche sont plus longues. On se fera notamment une journée de 9h de marche où on ne trouvera à manger qu’après 7 heures en arrivant dans un petit village et en « s’invitant » chez des gens pour manger une soupe de nouilles et goûter le thé tibétain (thé et beurre, beurk).
Après avoir un peu hésité, on continue la rando pour deux jours difficiles. Le premier sera uniquement de la montée jusqu’à Ghorepani (2860 m) pour pouvoir se rendre le lendemain matin au sommet de Poon Hill (3193 m), un super point de vue pour observer le lever de soleil sur la chaîne des Annapurnas. Puis, pour le dernier jour de marche, on redescend tout pour aller à Nayapul d’où on prend un bus pour rejoindre la ville de Pokhara où on va passer quelques jours pour se reposer. On finit notre trek de 16 jours très fatigués mais heureux d’avoir vu ces paysages magnifiques.
Pendant tout le trek, on a adapté notre rythme à celui des Népalais et des autres randonneurs : debout tôt le matin (jamais après 7h), quand le jour se lève pour partir avant qu’il ne fasse trop chaud et couchés tôt le soir parce qu’on est crevé et qu’avec le froid on n’a qu’une envie, c’est de se mettre sous la couette.
Le mois d’octobre est certainement le meilleur pour partir faire de la randonnée au Népal, mais on aura tout de même été très chanceux au niveau de la météo, il a fait un peu gris le deux premiers jours avec quelques gouttes de pluie, puis on a eu grand beau temps et ciel bleu le reste du temps. Les températures étaient très agréables, voire chaudes en bas. En montant, les températures restaient assez chaudes le jour avec le soleil, mais dès que celui-ci disparaissaient derrière les montagnes, vers 16h, il se mettait alors à faire très froid. On enfilait toutes nos épaisseurs pour ne pas avoir froid. Les guesthouses ne sont pas très bien isolées, seulement quelques unes ont un poële dans la salle commune pour permettre de chauffer un peu et les fenêtres sont en simple vitrage. Il faisait donc très froid la nuit dans les chambres : la nuit avant de franchir la passe de Thorung La, on a dormi à 4925 m et il a fait -10°C dehors et 0°C dans la chambre, l’eau a un peu gelé dans notre gourde ! Heureusement, on avait nos gros duvets et de bonnes couvertures pour les nuits, ce qui n’empêchait pas Popo de dormir avec polaire, legging, grosses chaussettes et d’avoir froid quand même ! Le froid n’a pas été facile à supporter pour elle et on pensait souvent à la suite de notre voyage dans des pays plus chauds !
Au final, ce trek n’est pas très difficile, même si on a fait quand même quelques bonne journées de marche (jusqu’à 9h). Chacun peut adapter le trek à son rythme en faisant des étapes plus ou moins longues, étant donné qu’il y a souvent des villages où dormir. Les étapes régulières permettent également de s’acclimater et de ne pas souffrir du mal d’altitude. Les plus grosses difficultés pour nous ont été le froid certains soirs, nos gros sacs à porter, dans lesquels on a nos affaires pour plus de deux semaines et les efforts effectués en haute altitude.
Pour conclure, comme dirait un grand philosophe contemporain : « on se sent vraiment petit devant ces paysages » (Sébastien Duplessis, 2011) !
2) Où est-ce qu’on dort et qu’est-ce qu’on mange ?
L’avantage de ce trek est qu’on traverse beaucoup de villages et petites villes où tout est prévu pour le touriste. On passe donc rarement plus de 2h sans croiser un endroit où dormir et manger, ce qui permet de calibrer ses étapes au jour le jour en fonction de la forme du moment. Il y a beaucoup de guesthouses, aux façades souvent très colorées, dans les villages au bord des routes. Les noms se ressemblent tous et ne sont pas très recherchés : Paradise GH, Annapurna View GH, Manaslu View GH, Mona Lisa GH,… avec quand même un gros effort pour le Yac Donald’s. Ca va du gros établissement possédant plein de chambres et un grand restaurant à la petite pension de 4-5 chambres tenue par une famille. La formule est la même tout au long du circuit : l’hébergement est très peu cher (200-300 roupies la nuit, soit environ 2 euros), voire même souvent gratuit, à condition de prendre le dîner et le petit-déjeuner sur place. Par contre, la nourriture n’est pas donnée et plus on monte en altitude, plus les prix augmentent, ce qui peut se comprendre car il faut tout acheminer avec des porteurs ou des chevaux. Ainsi, au sommet, les plats étaient deux fois plus cher que lors de nos premières étapes où ce n’était déjà pas donné !
Les chambres sont généralement assez confortables même s’il fait froid la nuit, on a presque toujours eu notre chambre pour 2. Une seule fois, à cause de notre arrivée tardive dans un petit village, l’ensemble des guesthouses étaient complètes et on a dû dormir avec deux Québécois sur les banquettes du restaurant. Ca nous a servi de leçon et les jours suivants on partait plus tôt pour être sûr d’avoir de la place, ce qui nous ajoutait un petit stress pendant la marche. Par contre, pour les douches c’était plus aléatoire, parfois de l’eau bien chaude (gratuite ou payante), d’autre fois des chauffe-eau solaires et là c’est premier arrivé, premier servi. On a aussi eu des seaux d’eau chaude pour se laver, ce qui au final n’est pas si mal car on est sûr de ne pas être déçu ou alors uniquement de l’eau froide et là je passais mon tour, contrairement à Popo.
Les restaurants des gesthouses proposent un choix très varié de nourriture népalaise ou occidentale (burgers, pâtes, pizzas,…). La grande spécialité népalaise, qu’on n’avait pas encore eu l’occasion de tester à Katmandou, est le dal bhat. C’est un grand plat dans lequel sont servis du riz, une soupe de lentilles et un curry de légumes accompagnés de « papad » (fine crêpe frite croquante à base de farine de lentilles). Les Népalais le mangent avec les mains, en formant des boulettes avec le riz et en mélangeant avec les autres ingrédients. J’ai pris ce plat quasiment tous les soirs, l’avantage est qu’il est resservi à volonté, de quoi prendre des forces pour la rando ! Popo alternait entre dal bhat les soirs de grosse faim, currys, soupe, burger, enchiladas. Les midis, on mangeait rapidement pour prendre des forces et pour pas trop cher : plat de pâtes ou de riz, patates à l’eau, momos (raviolis). Au petit-déjeuner, c’était pancake, porridge, fromage blanc avec fruits, pain tibétain et on avait notre stock de gâteaux, de barres de céréales et de snickers en cas de petit coup de mou pendant la journée. On a même réussi à trouver du fromage de yak super bon qui ressemblait à du comté, un bonheur après 2 mois sans fromage (à part celui de Mongolie…). Enfin, après une bonne journée de marche, rien ne vaut une bonne tarte aux pommes faite maison, la spécialité tout au long du circuit !
3) On est tout seul pendant ce trek ?
Le trek du tour des Annapurnas est un des trek les plus fréquentés du Népal et le mois d’octobre est la haute saison. On s’attendait donc à voir beaucoup de monde et c’est vrai qu’on n’était pas tout seul, mais on n’a jamais eu l’impression de marcher à la queue leuleu ou qu’il y a avait trop de monde. On se retrouvait même assez souvent seuls sur de longues portions. On a croisé aussi beaucoup de guides et de porteurs qui accompagnent les groupes ou des marcheurs de tout âge. C’est assez impressionnant de voir les porteurs supporter leur énorme charge (on nous a dit jusqu’à 40 kilos) avec une corde attachée à leur front. On fait tout de suite moins les difficiles avec nos sacs.
Si on est souvent tous les deux la journée, on se rend compte du monde présent sur le circuit le soir, lorsque tout le monde se retrouve pour manger dans la salle commune des restaurants des guesthouses. C’est toujours bien plein et c’est marrant parce qu’on retrouve souvent les mêmes personnes qui font les étapes au même rythme que nous, ce qui nous permet de faire pas mal de rencontre avec des gens très intéressants. On se souvient notamment de Marion, une Grenobloise avec qui on a pas mal discuté, Christian, un Allemand fan de Francfort, Choi, un Sud-Coréen en voyage autour du monde ce qui est rare pour son pays, Daniel et Petra, deux Slovènes que l’on a croisé pendant un long moment, Olivier, un Français fan de l’Inde et du Népal qui a monté une association d’art martial en France et surtout Sophie et Kilian, deux Français en voyage pendant 15 mois avec qui on va partager un bout de chemin par la suite.
4) On rencontre des locaux sur le chemin ?
Pendant nos 16 jours de marche, on a traversé beaucoup de villages, certains très touristiques et dans lesquels on a l’impression qu’il y a uniquement des guesthouses. Dans ces villages, les adultes paraissent moins accueillants et ouverts. Mais, on passe également par d’autres villages plus authentiques avec quelques petits hébergements et restaurants, et beaucoup d’habitations pour les locaux. Ces villages sont très intéressants car il y a souvent beaucoup de jeunes qui habitent ici, jouent et vont à l’école, des hommes et des femmes qui travaillent dans les champs à la récolte du riz, des personnes âgées qui discutent tranquillement sur la place du village, bref c’est vivant !
La religion bouddhiste est très présente dans cette partie du Népal et cela se voit dans les villages traversés car on croise tout du long de la rando des moulins à prières, des tas de manis (pierres gravées de prières bouddhiques, les sutras), des gompas (monastère de bouddhisme tibétain), des drapeaux de prières. Les gens, surtout les personnes âgées, se promènent souvent avec leur collier de perles dans la main en récitant des prières à voix basse.
On a passé une nuit dans le village de Muktinath, très touristique mais qui nous a bien plu car c’est un grand lieu de pèlerinage hindou et bouddhiste. Ainsi, les temples des deux religions se mélangent dans la ville (sans problèmes) et de nombreux pèlerins viennent ici pour prier. On est passé un matin, avant de partir randonner, par le temple hindou de Muktinath. Le temple renferme une flamme éternelle qu’un homme sort de temps en temps à l’aide d’une lampe à huile. Les gens se jettent alors dessus comme des fous pour essayer de toucher cette flamme. Puis, tout autour du temple, des hommes et des femmes se déshabillent pour courir sous 108 petites fontaines alimentées directement par l’eau des glaciers, puis se jettent ensuite dans deux grands bassins emplis d’eau gelée, le tout en criant et en se faisant filmer par leurs amis. C’est assez impressionnant à observer, et surtout, avec une température proche de 0°C, on avait très froid pour eux avec toutes nos couches de vêtements !
6) Notre carnet de route
Jour 0 : transport de Katmandou à Syange (1100 m)
Jour 1 : de Syange (1100 m) à Dharapani (1860 m) – 7h15 de marche
Jour 2 : de Dharapani (1860 m) à Chame (2670 m) – 6h de marche
Jour 3 : de Chame (2670 m) à Upper Pisang (3300 m) – 5h de marche
Jour 4 : de Upper Pisang (3300 m) à Manang (3540 m) en passant par Ghyaru (3670 m) – 6h25 de marche
Jour 5 : de Manang (3540 m) à Khangsar (3734 m) – 1h45 de marche
Jour 6 : de Khangsar (3734 m) à Tilicho Base Camp (4150 m) – 4h de marche
Jour 7 : de Tilicho Base Camp (4150 m) à Shri Kharka (4076 m) en passant par le Tilicho Lake (4920 m) – 6h de marche
Jour 8 : de Shri Kharka (4076 m) à Ledar (4200 m) en passant par Karche (3800 m) – 4h de marche
Jour 9 : de Ledar (4200 m) à Thorung High Camp (4925 m) – 2h45 de marche
Jour 10 : de Thorung High Camp (4925 m) à Muktinath (4760 m) en passant par Thorung La Pass (5416 m) – 5h30 de marche
Jour 11 : de Muktinath (4760 m) à Kagbeni (2810 m) – 4h30 de marche
Jour 12 : de Kagbeni (2810 m) à Marpha (2670 m) – 5h45 de marche
Jour 13 : de Marpha (2670 m) à Ghasa (2010 m) – 9h de marche
Jour 14 : de Ghasa (2010 m) à Tatopani (1190 m) – 5h30 de marche
Jour 15 : de Tatopani (1190 m) à Ghorepani (2860 m) – 6h30 de marche
Jour 16 : de Ghorepani (2860 m) à Nayapul (1070 m), en passant par Poon Hill (3193 m) – 6h30 de marche
Beau reportage et belles photos, on a bien randonné avec vous.
Grosses bises à tous les deux
WAHOU ! Les photos sont superbes.
Ouais wahou !! On en prend plein la vue. C’est décidé ma première année de retraite passera par là ! Et encore brvo pour les photos.
Quel périple !!! Et on en prend vraiment plein les yeux. Superbes paysages. Merci encore de nous partager vos aventures. Grosses bises à vous 2
Merci pour vos petits mots ! Profitez bien de l’arrivée de l’hiver, ici en Inde il fait 30°C ! ^^
Pfiou sacré randonnée ! Va falloir qu’on s’échauffe avant la NZ si on veut vous suivre ^^
Quelle fierté ça doit être d’arriver à ce sommet ! Vous n’avez pas l’air d’avoir bien chaud cela dit… Profitez bien des chaleurs de l’Inde pour vous reposer 😉 (nous on attaque la saison du ski, des tartiflettes et des raclettes niak niak)
c’est vraiment magnifique , tout est dit , merci de nous en faire profiter et les commentaires sont dignes des meilleurs guides !
Bizzesà vous 2
Je suis vraiment…impressionnée. Vous êtes mes héros. Et les photos, sublimes comme d’habitude.
Au moins tout ça !! ^^
Coucou!!
C’est Manon et Clem du Ganesha Park 😊
Depuis hier nous lisons vos articles concernant le trek des annapurnas, notant bien les différents détails puisqu’on part demain pour le même trek, sans même savoir que c’etait votre blog!
On vous a reconnu sur les dernières photos 😉
En espérant que tout aille bien pour vous!
Ahah, trop drôle ! Tout se passe nickel pour nous, on attaque l’Amérique du Sud.
Bon courage pour le trek, vous verrez c’est génial (même s’il fait froid la nuit !)