Les Chinois, pas si casse-tête que ça ?
[Article écrit par Pauline]
On arrive à Pékin le matin du dimanche 11 septembre. De la gare routière, on se rend directement en métro chez Johanna, la fille de l’entraîneur de foot de François, qui vit en Chine depuis 10 ans et qui va nous héberger pendant notre séjour. On aura ainsi l’occasion de tester le métro pékinois, plutôt facile à emprunter. Johanna, Zhenia et leur fils de 2 ans et demi Nori nous accueillent à bras ouverts dans leur appartement situé au 20ème étage d’une tour du quartier Sanlitun – quartier où vivent de nombreux expat’. D’en haut, on a une vue sympa sur une partie de la ville et… sur la pollution! On devine le soleil qui brille derrière cet espèce de brouillard grisâtre mais son éclat a du mal à nous parvenir ! D’ailleurs Johanna possède un appareil qui mesure le niveau de pollution de l’air : mieux vaut ne pas le regarder trop souvent! Elle nous explique qu’ici, en dessous de 100ppm, le niveau de l’air est considéré comme acceptable. Pendant notre séjour, il était plutôt aux alentours de 150 (en France, on n’a pas vraiment les mêmes références !).
Après avoir posé nos affaires et discuté un peu avec la petite famille, on décide de partir à la découverte de Pékin et surtout des Chinois ! Il faut dire qu’on partait avec de nombreux à priori sur eux. Déjà, sur leur savoir-vivre et leur sens des civilités, qui ne semblaient pas répondre aux mêmes règles que nous. Comme vous l’a déjà expliqué François, on avait eu l’occasion d’expérimenter pets, rôts, raclements de gorges et crachats chinois lors de notre transfert d’Oulan Bator à Pékin. Au niveau des toilettes, sacré décalage aussi : même dans des toilettes « normales » (c’est à dire des WC à la turque, séparés les uns des autres et avec une vraie porte qui ferme), il n’est pas rare de tomber nez à nez avec une femme en train de faire ses besoins la porte grande ouverte. Ca n’a pas l’air de les choquer ! Quant aux enfants, certains portent des pantalons fendus à l’entre-jambe : tellement plus pratique quand une envie pressante se fait sentir ! Johanna nous a expliqué que les chinois considéraient les enfants comme étant très purs et que du coup un enfant faisant ses besoins dans un lieu public n’était pas dérangeant et même pas considéré comme sale (ça promet pour nos trajets en train, où apparemment c’est chose fréquente !).
On s’attendait aussi à être bousculé tout le temps et à être irrité par leur comportement « je ne fais pas attention aux autres » (surtout dans les files d’attente), mais sur ce point on a été déçu ! Est ce parce qu’on a adopté le même comportement direct – ne se gênant pas pour pousser les gens ou passer devant tout le monde dans les files d’attente – ou parce qu’à Pékin les gens sont plus occidentalisés, mais en tout cas on ne s’est jamais énervé, même pas un petit agacement. Pas de bousculade dans le métro, au contraire, on nous laissait la place quand on avait nos gros sacs ! On a même apprécié le fait de pouvoir pousser (juste un peu hein !) les gens sans avoir ensuite de réaction agressive : on avait l’impression qu’ils ne s’en apercevaient même pas !
Enfin, on avait peur aussi d’avoir de grosses difficultés pour communiquer. En effet, on avait entendu dire que les chinois parlaient vraiment très peu anglais, même à Pékin, et qu’il ne fallait pas compter sur eux pour essayer de deviner ce qu’on essaierai de leur dire. Il fallait plutôt s’attendre à ce qu’ils nous ignorent complètement s’ils ne nous comprenaient pas. Johanna nous en a aussi appris plus sur ce point en nous faisant part de son expérience lorsqu’elle est arrivée en Chine, sans parler un seul mot de mandarin. Elle a connu des débuts difficiles, se sentant rejetée à cause de la barrière de la langue. Tout devenait une épreuve dès qu’elle voulait sortir de chez elle : prendre le taxi, aller manger au restaurant, etc. Il lui a fallu 5 ans d’apprentissage pour vraiment pouvoir communiquer en chinois. Dans cette langue, l’intonation donnée au mot a une réelle importance – beaucoup de mots chinois se disent de la même façon (la transcription latine des signes chinois, le pinyin, est la même) mais se différencient par l’intonation qu’on leur donne-. C’est donc une langue très difficile à maîtriser : quelqu’un qui débute en chinois, même s’il connaît les mots, aura du mal à se faire comprendre. Ce n’est donc pas avec les quelques mots du dictionnaire de notre Lonely Planet qu’on va y arriver ! Ajoutez à ça le fait que les chinois n’ont pas la même logique que nous – quand ça ne va pas dans leur sens, ils ont du mal à comprendre – et un sentiment de peur vis à vis de l’étranger et là, ça devient carrément impossible de communiquer ! Heureusement pour nous, les choses ont beaucoup évolué depuis 10 ans, surtout à Pékin. De notre côté, on n’a jamais eu trop de difficulté à se faire comprendre pour acheter des billets de train, une carte de téléphone ou commander au restaurant et dans les petites échoppes. Les chinois ne se fermaient pas quand ils voyaient qu’on ne comprenait rien mais continuaient à nous parler en chinois et à essayer de mimer, ce qui nous a fait plutôt rire. Plus d’une fois, on nous a aidé à trouver notre chemin et même lorsqu’ils ne savaient pas où se trouvait l’endroit recherché, ils demandaient à d’autres passants. Alors oui, on nous a beaucoup regardé, mais jamais de façon gênante, c’était même plutôt flatteur (bon nous, contrairement à Juliette et Colas, on n’a pas eu la chance de se faire prendre en photo par les passants à Pékin !).
En conclusion, pour l’instant on n’est pas fatigué par les chinois, ils ont des côtés un peu dérangeants mais ils nous ont paru plutôt sympathiques – mention spécial au portier de l’immeuble de Johanna qui, à chaque fois qu’on rentrait, nous accueillait avec un grand sourire et un Xiexie (merci)… on ne sait pas pourquoi.
Bon très bien tout ça, mais alors qu’avons nous fait à Pékin?
Sur les conseils de Johanna, on a visité quelques sites incontournables mais on s’est aussi promené, un peu au hasard dans les différents quartiers de la ville, accompagnés de Colas et Juliette nos deux copains de TPE qui nous ont rejoints pour 3 semaines.
On a pu voir que Pékin était une ville contrastée, présentant de nombreux visages qui s’entremêlent les uns aux autres (attention, c’est l’urbaniste qui va parler !). D’abord au niveau de l’architecture : petits quartiers populaires rappelant le passé médiéval de la ville, monuments staliniens imposants et froids bordés d’avenues démesurées, temples et palais impériaux, gratte-ciels modernes, rues touristiques faussement rénovées à la mode de l’ancien empire et parcs paisibles forment un joyeux bordel où l’étonnement est à chaque coin de rue.
Contraste aussi au niveau des ambiances, qui dépendent bien sûr des lieux traversés, mais aussi de l’heure de la journée à laquelle on les explore. Les chinois sont des lèves-tôt, à 6h il y a déjà plein de monde dans les rues. Il faut se rendre dans les parcs de bonne heure pour observer les personnes âgées faire leurs exercices de réveil musculaire : séance de thaï chi en groupe au rythme de la musique, simple tapes sur les cuisses et les fesses ou encore enlacement d’arbres (pour prendre leur énergie ?), chacun fait ce qu’il veut ! L’animation bat son plein le matin : dans les rues, les parcs et les petites places, on croise plein de chinois en train de faire des démonstrations de diabolo ou de toupie, de jouer au badminton ou autres jeux dérivés – on a par exemple pu admirer leur dextérité pour un jeu situé à mi-chemin entre le badminton, le foot et le volley. Le principe : se passer un volant à plumes de joueur en joueur avec le pied. Beaucoup jouent aussi à des jeux de société : cartes, dames chinoises, mah-jong et jeux de go. Parfois, des tables de jeux ont été intégrées directement dans l’espace public (au même titre que les bancs) mais sinon, pas de problème, les chinois se débrouillent : une table pliable de pique-nique ou une planche et des tréteaux, quelques chaises ou vieux fauteuils défoncés et le tour est joué ! L’après-midi est plus calme, on a souvent croisé des chinois faisant leur sieste dans leur voiture ou sur les tables qui avaient auparavant servies de tapis de jeu. Le soir, cela s’anime de nouveau : les gens sortent beaucoup à l’extérieur pour aller manger avec la famille ou les amis.
On a pu noter ces mélanges d’ambiances un peu partout dans la ville. Le quartier de Johanna en est aussi un bon exemple. Les grands immeubles d’habitation d’une trentaine d’étages sont reliés par tout un réseau de petites venelles où est exposé le linge à la vue des passants et où on croise des gens assis sur des canapés à papoter ou jouer aux cartes. Pas loin de chez elle, plusieurs petites rues typico (petit clin d’œil à Johanna !), grouillante de vie le matin, alignent leurs échoppes fumantes invitant à prendre le petit déj’ sur des tables en plastiques. Juste à côté de ses ruelles, un grand complexe commercial, le « New Soho » vient d’être construit, avec ses buildings de verre, ses rues piétonnes traversantes sur différents niveaux, ses magasins de marques occidentales, et ses bars et restos à la dernière mode.
Tout comme pour ses habitants, Pékin nous a laissé une impression mitigée. On a beaucoup aimé se promener dans la ville, parcourir les parcs et admirer les magnifiques temples et palais, mais parfois, le côté un peu trop touristique de certains lieux nous a dérangé. Les quartiers réaménagés à la mode de la période impériale et la foule s’y agglutinant donnait un côté un peu trop Dysney à notre goût. De plus l’entrée des monuments est relativement chère : même pour rentrer dans les parcs, ils faisaient payer les touristes. Heureusement qu’on avait notre fameuse carte étudiante !
Pour un aperçu des lieux qu’on a visité, voici, en vrac, ce qui nous a marqué :
- Le charme des hutongs, les quartiers populaires
Datant de la reconstruction de Pékin au 15eme siècle, ils sont surtout concentrés dans le centre ville. Ils composent un dédalle de petites ruelles, bordées de maisons à un étage au toit incurvé vers le ciel. Tout y est gris : la rue, les murs, les tuiles des maisons et tout le bazar qui se trouve autour. Certains quartiers sont plus rénovés que d’autres et ont conservé de grandes demeures aménagées autour de cour carrée : une touche de rouge s’ajoute alors au gris avec les grandes portes qui en gardent l’entrée (malheureusement pour nous, elles ne laissent rien deviner de l’intérieur non plus, on a juste pu s’en faire une idée car certaines demeures ont été réaménagées en resto ou cafés). On a vraiment apprécié nos promenades dans ces quartiers, qui ne pourraient pas être qualifiés de mignon mais qui possèdent leur propre charme et qui sont très pratiques : des toilettes publiques tous les 500m (en fait, les maisons n’ont pas de système d’évacuation et ces toilettes ont donc été construites pour les habitants du quartier… ça devait être moins agréable de s’y promener avant…)
- La ferveur des chinois au temple des lamas
Renommé comme étant l’un des plus beaux temples de Pékin (et c’est vrai qu’il est beau), il attire donc de nombreux visiteurs venus se recueillir. Ne pas s’attendre à une atmosphère paisible mais plutôt enfumée ! Chaque croyant fait brûler trois bâtons d’encens pour prier une divinité, et si on multiplie ce chiffre au nombre de chinois visitant le temple et au nombre de divinités bouddhiques, ça fait un sacré nombre de bâtons d’encens !
- L’animation familiale sur la place située derrière la Tour de la Cloche.
Y étant un weekend on a vraiment pu constater que les chinois vivent à l’extérieur et sont très sociables entre eux. Une agréable pause pour nous où on a pu observer jeux de sociétés divers, ballons, badminton, partage de repas…
- L’ambiance un peu hippie du lac Houhaï en fin de soirée avec ses terrasses de bar en hauteur (premier mojito du voyage pour moi !)
- La foule oppressante sur la place Tien’anmen (bon sur la photo on ne voit pas mais c’était vraiment noir de monde !)
- La beauté des monuments du temple du ciel, dont la salle de la prière pour de bonnes moissons, constitue l’un des emblèmes de Pékin.
- La rue Wangfujing, bordée de gratte ciel et où se trouve le night market vendant les fameuses brochettes de scorpions, larves, cigales, étoiles de mers et autres choses peu ragoutantes (je regrette quand même de ne pas avoir tenté les scorpions mais je n’ai pas réussi à trouver de challenger parmi mes compagnons !)
- Le magnifique palais d’été et son lac qu’on a malheureusement moins apprécié, car, notre visite coïncidant avec une fête nationale (fête de la Lune), le nombre de chinois au m² était impressionnant !
Et au fait, la nourriture chinoise passe mieux que la nourriture mongole ?
S’il y a bien un point sur lequel notre avis n’est pas mitigé, c’est sur la nourriture chinoise : on adhère complètement (enfin on a peut être été influencé aussi par notre passage par la Mongolie…). On aime les plats mais aussi leur façon de manger (non je ne parle pas des baguettes, ça c’est galère, n’est ce pas Juliette ?). Contrairement aux mongols qui mangeaient seulement pour se nourrir, et qui engloutissaient leur plat à toute vitesse sans même discuter avec les voisins, les chinois aiment se retrouver autour d’un bon repas au restaurant pour passer un moment agréable. La coutume est de commander plein de plats qu’on partage ensuite : ils sont placés au centre de la table, sur une plaque tournante et chacun se sert à sa guise. Bon, par contre, ils feraient mieux de prendre exemple sur les mongols concernant le gâchis alimentaire : contrairement à ces derniers qui ne perdait rien, on retrouve quasiment à chaque fois des restes sur les tables de restaurants !
Manger chinois est tout un art que Johanna a essayé de nous expliquer mais dont on n’a pas compris toutes les subtilités. En gros, tout est une question d’équilibre entre les saveurs (un peu comme le ying et le yang !) : un plat ne se suffit pas à lui-même, il faut lui associer d’autres plats, aux parfums différents, pour qu’il révèle le meilleur de lui-même. Bon apparemment il faut du temps pour comprendre comment manger chinois et vraiment apprécier la nourriture. Nous, on n’a pas encore tout saisi, mais on aime quand même !
Grâce à Johanna et sa petite famille, on a déjà eu un bon aperçu des mets chinois. Le premier jour, ils nous ont emmenés manger un huoguo ! En français : une fondue chinoise (bon Johanna comparait ça à de la raclette elle, chacun son fromage !). Le principe est simple : une marmite contenant le bouillon (pour notre premier huoguo, Johanna avait opté pour un bouillon non épicé) est placée au milieu de la table pour y faire cuire soi-même les ingrédients choisis parmi une incroyable liste à rallonge : légumes, viandes, poissons, tofu de toutes sortes, pâtes variées, champignons et ingrédients plus étranges comme crapaud, pattes de poulet, intestin de porc, sang coagulés… Pour la commande, on était guidé par Johanna donc pas de souci. Par contre ça s’est corsé au moment où il a fallu récupérer les ingrédients cuits dans le bouillon à l’aide d’énormes baguettes chinoises. Avec le bouillon qui brûle les mains et les ingrédients qui glissent (les grosses pâtes gluantes sont les pires), c’est la totale galère, impossible de ne pas s’en mettre partout. Heureusement le resto est prévoyant et propose des tabliers aux clients !
Un autre soir, ils nous ont emmené avec Colas et Juliette, manger plein de spécialités, en particulier de la région de Pékin. On a eu le droit au fameux canard laqué qu’on a dégusté dans les règles de l’art. Le canard est servi en morceaux découpés, avec sa peau déjà détachée. On prend un morceau, on le trempe dans une sauce brune épaisse (pour ceux qui ont déjà goûté à mes Bahn Bao, la sauce ressemble à ça), on le dépose dans une crêpe de riz (on peut aussi y mettre des morceaux de peau pour un côté plus moelleux), on y ajoute de la verdure (concombre et autres), on roule la crêpe puis on ferme les yeux et on déguste ! Trop bon, comme tous les autres plats commandés ce soir là sauf peut être les pattes de poulets. Parmi les 9 (!) plats choisis par Johanna, je retiendrais le mapo tofu (tofu servi avec une sauce épicée vraiment délicieuse), le cœur de canard que contrairement à ce que je pensais j’ai vraiment aimé et les crackers chinois servis avec une sauce à l’ail. Ce soir là on a mangé comme des rois et on a même eu le droit à un dessert chez Johanna, qui nous avait préparé une dégustation de fruits pour la plupart inconnus, parfait pour finir le repas !
En plus de ces bons restaurants, on a eu l’occasion de goûter la cuisine de rues à plusieurs reprises : bouillon de pâtes ou de raviolis servis avec de la viande, des œufs, différents types de légumes suivant l’inspiration du chef mais toujours très savoureuses ; brioches vapeur et raviolis vapeur fourrés au porc pour le petit déjeuner ; et autres petits en-cas qu’on trouvait à chaque coin de rue (crêpes frites, omelettes frites, gâteaux au sésame frits, …) oui la cuisine de rue chinoise est un peu grasse, mais c’est ça qui est bon !
En tout, on aura passé 5 jours et demi à Pékin, dont quasiment deux jours sur la muraille (on vous raconte ces 2 jours dans un prochain article !). Un grand merci à Johanna, Zhenia et Nori pour l’hébergement et pour tous les moments passés avec eux à partager des réflexions sur Pékin et ses habitants. Grâce à eux, on a bénéficié de guides culinaires hors-pair, ce qui nous a permis d’apprécier encore plus cette ville pleine de vie. Avec le recul on se dit que Pékin aurait mérité un peu plus de temps (mais bon, malgré nos 1 an de voyage, on ne peut pas s’attarder partout !). On a trop souvent négligé les distances à parcourir, Pékin ne se parcourt pas à pieds et on aurait apprécié un peu plus certains lieux en y passant toute une journée. Mais la ville est quand même épuisante et on a hâte de retrouver un peu de calme au Sichuan et de passer plus de temps avec Colas et Juliette (on ne s’est pas trop vu à Pékin car ils sont arrivés un peu après nous, et on n’a pas fait la Grande Muraille au même endroit).
On se rėjouit, vous allez pouvoir, à votre retour, nous cuisiner les recettes que vous avez apprėciėes…
Bises à tous les deux.
Très beau reportage .vous nous faites voyager on apprécie de vous lire .bises à vous deux et bon anniversaire François.
Salut Sylvie et Francis, merci pour votre petit mot. On est content que vous appréciez nos articles. J’espère que tout se passe bien pour vous. Bisous à tout le monde à Alemont.
Heureusement qu’on a lu votre article après le diner, sinon on aurait vraiment salivé !! Surtout sur les étoiles de mer…. bisous.
Pauline, tu pourrais te reconvertir critique gastronomique.
Bonne route, bisous
continuez vos commentaires c’est génial on voyage a travers vous marino
Coucou Marino ! Merci pour ton petit mot, j’espère que tout se passe bien pour toi à la DDT.